Tatsuya Fuji en cinq films

Une fois n’est pas coutume, voici un portrait d’homme à hauteur de cinéma, en cinq films à (re)découvrir comme autant de jalons cinématographiques cultes ou singuliers.
En 1962, l’acteur Tatsuya Fuji signe avec les studios de la Nikkatsu, spécialisés à cette époque dans les films d’action, films sur la jeunesse et comédies. Il commence par de petits rôles, mais sera propulsé en avant grâce à sa performance dans L’Empire des sens, le film culte de Nagisa Ōshima réalisé en 1976. Parmi la trentaine de longs métrages inscrits dans son parcours, on trouve P. P. Rider de Shinji Sōmai (1983), réalisateur dont on a récemment restauré des chefs-d’œuvre et dont les films ont inspiré les plus grands cinéastes de la nouvelle génération, ainsi que Bright Future de Kiyoshi Kurosawa (2002), film d’anticipation fantastique qui relance sa carrière, Los lobos del Este (2017), tourné par le Cubain Carlos Quintela au Japon, et enfin, Great Absence de Kei Chika-ura (2023), cinéaste qui sera présent au festival.

De la vitalité sexuelle à la fin de vie en passant par la rébellion, la paternité et le monde du travail, les sujets traités dans les films sélectionnés offrent un beau panorama cinématographique de la vie d’un homme.