Ian Mantgani est un cinéaste, écrivain et programmateur né à Sligo, en Irlande, et ayant grandi à Liverpool, au Royaume-Uni. Dans les années 1990, Ian a été l'un des premiers critiques de cinéma en ligne et le premier membre britannique de l'Online Film Critics Society. Aujourd'hui basé à Londres, il a écrit des essais historiques et critiques pour un certain nombre de publications importantes, dont Sight & Sound, BFI Online et Little White Lies. Il a notamment réalisé le succès viral Kong in 60 Seconds (2010), un remake en stop-motion de King Kong, et le documentaire This Film Was Shot on Digital (2012), nominé au Sundance London Award, qui traite de la transition de la projection photochimique à la projection cinématographique numérique. Son court métrage d'horreur Nosepicker (2023) a récemment été projeté dans plusieurs festivals internationaux, notamment Beyond Fest aux États-Unis et FrightFest au Royaume-Uni. Ian est également membre fondateur de The Badlands Collective, un groupe de conservateurs basé à Londres qui organise des événements spéciaux en projetant des films oubliés sur des copies 35 mm, qui a accueilli des invités tels que Mike Leigh, Jonathan Glazer, Terence Davies, Elizabeth McGovern et Jan Harlan.

Laura Pertuy est journaliste cinéma, programmatrice et traductrice. Titulaire de deux masters professionnels – l’un en journalisme culturel obtenu à la Sorbonne, l’autre en traduction littéraire obtenu à Paris-Diderot (Paris-VII) –, elle a œuvré pour le rayonnement du cinéma francophone aux États-Unis, en Chine et en Suède au sein du réseau diplomatique de 2013 à 2018, tout en écrivant de nombreux articles en tant que journaliste (entre autres pour Trois Couleurs, Studio CinéLive, Madame Figaro, Première et Slate) et de nombreux textes en tant que traductrice de l’anglais (entre autres pour Le Monde, The Huffington Post et le CNRS). Son retour en France a été marqué par un poste de rédactrice en cheffe à l’Institut Lumière à Lyon puis par différentes missions en tant que programmatrice de festivals (Festival international du film indépendant de Bordeaux, Poitiers Film Festival, Luxembourg City Film Festival, Paris Courts Devant, etc.) et modératrice de séances, notamment à Cannes. Laura est actuellement secrétaire générale du collectif féministe 50/50, mouvement qui lutte pour la parité, l’égalité et la diversité au sein des secteurs de l’audiovisuel et du cinéma.

Titulaire d’un doctorat – sa thèse portait sur la relation entre les essais en vidéo et le cinéma d’essai –, Irina Trocan est maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’université nationale de théâtre et de cinéma de Bucarest (UNATC) et travaille également en tant que critique de cinéma indépendante pour des publications telles que Cineaste, Sight and Sound, photogénie et desistfilm. Irina alterne les textes académiques et cinéphiles, ayant édité une anthologie de théorie documentaire, The Reality of Fiction, the Fiction of the Real, ainsi que Romanian Cinema Inside Out: Insights on Film Culture, Industry and Politics 1912-2019. En parallèle, elle poursuit aussi des recherches en tant que boursière Fulbright et New Europe College. Elle a déjà fait partie des jurys des manifestations suivantes : Festival international du court métrage d’Oberhausen, Festival international du film documentaire d’Amsterdam (IDFA), Festival international du film de Transylvanie (TIFF), Festival international du film expérimental de Bucarest (BIEFF) et Festival international du film BEAST de Porto.

Après avoir fait les Beaux-Arts à Saint-Étienne, Peggy Adam étudie à l’université de l’École d’art et de design de l’Ontario à Toronto, puis à l’École européenne supérieure de l’image à Angoulême. Elle publie essentiellement ses bandes dessinées aux éditions Atrabile. Ses récits abordent des thèmes récurrents : la complexité des rapports humains et la place des femmes dans la société. Peggy a également illustré divers ouvrages pour la jeunesse et dessine aussi pour la presse. Parallèlement à son travail graphique, elle développe son univers et sa réflexion sur les thématiques abordées dans ses bandes dessinées à travers d’autres formes : découpages, peintures, sculptures de papier et volumes en tissu.

Mathieu Epiney est né en 1982 à Genève. Il a étudié le graphisme à l’École supérieure d’infographie d’Annecy (ARIES) et travaille depuis 2006 comme cinéaste d’animation. Son court métrage Cyclopèdes (2014) a remporté le prix du High Swiss Risk au festival Fantoche à Baden. Sorti en 2023, son dernier film, L’Oiseau blanc, tourne actuellement en festivals. En parallèle de ses courts métrages, Mathieu réalise des clips vidéo pour des groupes suisses et internationaux ainsi que des vidéos animées pour les différents acteurs de la scène culturelle suisse. En tant que musicien, il a aussi participé à la création de plusieurs albums avec divers groupes genevois. Il est également membre du comité de sélection du festival Animatou.

Née en 1967, Albertine Zullo vit et travaille à Genève. Elle est diplômée de l’École supérieure des Beaux-Arts de Genève (l’ESBA, actuelle HEAD). De 1996 à 2014, elle est chargée de cours en sérigraphie et illustration à la Haute École d’art et de design de Genève (HEAD). En 2014, elle renonce à l’enseignement pour se consacrer entièrement à ses activités de dessinatrice et d’illustratrice. Albertine dessine pour la presse, réalise des affiches, des objets, et collabore à des projets de cinéma d’animation et de théâtre. Elle a publié un grand nombre d’ouvrages tant pour la jeunesse que pour les adultes, dont plusieurs en collaboration avec l’auteur Germano Zullo. Leurs albums ont remporté de nombreuses récompenses comme le prix du meilleur livre jeunesse illustré du New York Times en 2012 et le prix BolognaRagazzi « Fiction » en 2016. Albertine a également reçu le prix Hans-Christian-Andersen en 2020 pour l’ensemble de son œuvre jeunesse. Elle expose régulièrement son travail, en Suisse comme à l’étranger.